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Hello, I'm surprised that the lineup is displayed in a 4-2-4 formation for both sides. I watched this game several times and in reality it was a 3-2-5 for the 2 teams. For Real: Zoco played in the midfield alongside Pirri, Amancio and Velazquez being the 2 inside forwards. For Partizan: Becejac and Vasovic in the midfield, Kovacevic and Galic were the inside forwards.
HERMOSO, GENIAL, UNA HISTORIA GRANDE,Y MUY FUERTE EL CAMINO ALA GLORIA,MARAVILLOSOS COMENTARIOS
Les «Yéyés du Real» (d'après «La fabuleuse histoire du football») Di Stefano est parti, Puskas a décroché, Santamaria entraîne les amateurs et une bande de gamins, encadré par Pachin, Zoco et Gento, leur a succédé. On les surnomme les «yé-yé» du Real. Les yé yé en question font des ravages en Coupe d'Europe et, sur leur terrain de Chamartin, sont proprement imbattables. Feyenoord (1-2, 5-0), Kilmarnock (2-2, 5-1) Anderlecht (0-1, 4-2) subissent leur loi avant que le tirage au sort ne sorte de son chapeau, l'effrayant, le grand méchant loup, l' Inter Milan de Helenio Herrera, pour la demi-finale. L'Inter, intrinsèquement supérieur au Real, commet à Madrid une impardonnable erreur. Il compte sur son tempérament et sur son volcanique public pour faire «la différence» au match retour, comme il l'a fait l'année précédente contre Liverpool. Il oublie cette vérité première, qu'en acceptant, même inconsciemment, l'idée d'une défaite, on est toujours battu. Battu 1 à 0 à Madrid, il sourit donc et attend la suite des évènements avec la sérénité d'un champion d'Europe qui croit en son destin. Ce que l'Inter et Herrera oublient, c'est qu'en matière de défense, il peut exister plus «intériste» qu'eux. A Milan, au match retour, les Madrilènes s'appuient sur une super-défense, tout en gardant un esprit offensif constamment en éveil. Avant le coup d'envoi, le président Santiago Bernabeu est venu injecter à ses joueurs ce que son entourage appelle la «santiaguine», sorte de doping moral qui prend sa source et sa force dans la magie des mots. Cela marchait avec les vieux lions Di Stefano et Puskas, comment cela ne marcherait-il pas avec les jeunôts ? Pour Don Santiago, pour la gloire du Real et de l'Espagne éternelle, les «yé-yé» s'attaquent donc au problème. Amancio les aide bien en ouvrant le score à la vingtieme minute et en faisant planer constamment la menace d'un autre but. L'Inter, malgré son public, malgré ses millions de lires, malgre HH, est pris là où il prenait jadis. Facchetti, le roi des arrières gauche offensifs, égalise à la 77è minute, mais à l'addition, il manque un but à l'équipe milanaise, le but de Madrid. Avec beaucoup d'emphase, un journaliste italien écrit: «Tous les généraux perdent des batailles. HH en a perdu une, mais comme Mac Arthur, il reviendra». On se rappelle pourtant la terrible phrase de Batteux, après un match télévisé que l'Inter venait de gagner à l'économie: « on croirait une mercédès munie d'un moteur de 2 CV». Le Real finaliste se voit offrir comme adversaire, le 11 mai 1966, à Bruxelles, une équipe encore plus inattendue que la sienne: Partizan de Belgrade, représentant d'un football yougoslave extraordinairement doué, mais traditionnellement incapable de justifier sa valeur dans les grandes occasions. Partizan compte, il est vrai, dans ses rangs plusieurs héros de la Coupe du monde 1962 au Chili: Soskic, Jusifi, Kovacevic, Galic. Ce qui est la preuve et le garant d'une valeur non usurpée. Les joueurs du Partizan, vieux et fideles soldats du club, habitués des longues tournées sud-americaines qui rapportent des dollars au trésorier, déclenchent l'enthousiasme en Yougoslavie. Plusieurs d'entre eux ont atteint la trentaine (d'âge) et la cinquantaine (de sélections). Ils obtiennent, puisqu'ils sont en finale et qu'ils ont honoré le drapeau d'être laissés libres par leur club pour aller tenter fortune à l'étranger. En échange, ils offrent leur prime à Partizan: ils joueront pour le plaisir et pour la gloire et s'ils gagnent, le sacrifice n'en sera que plus beau. Pour l'occasion, leurs dirigeants sont allés sortir de la caserne leur avant-centre Galic qui fait son service militaire et n'a pas joué depuis six mois. C'est à Nis que Galic est cantonné, tout près de la Tour des Crânes que Lamartine a décrite dans «Voyage en Orient»: A peine étais-je assis que, levant les yeux sur le monument qui me prêtait son ombre, je vis que les murs qui m'avaient parus bâtis de marbre ou de pierre blanche, étaient formés par des assises régulières de crânes humains... Ils me dirent que c'étaient les têtes des quinze mille Serbes tués par le Pacha dans la dernière révolte de la Serbie... Ce monument apprendra à leurs enfants ce que vaut l'indépendance d'un peuple, en leur montrant à quel prix leurs pères l'ont payée...». Mais Galic n'offre pas sa tête pour la victoire de Partizan. Il est avocat et plutôt chargé de sauver celle des autres. Il se bat courageusement contre le Real, et il pense, ainsi que ses camarades, que le but de Vasovic (de la tete, 55è) est peut-être celui de la victoire. Le match est alors celui de l'observation et des jaillissements contrôlés. Mais dès que Partizan a marqué, les jeunes Madrilènes explosent en accélérations soutenues. Lancés à pleine vitesse, ils prennent tous les risques et ne ressemblent guère à leurs ainés stylistes. Un quart d'heure après le but de Vasovic, Amancio «brûle» la défense yougoslave et égalise. On ne sait plus très bien où va le match et à qui il va sourire lorsque, aussitôt après, Serena déclenche un tir fou, un tir illogique d'une extrème puissance qui fusille Soskic et le plonge dans le malheur. Gento, capitaine du Real, reçoit sa sixième Coupe d'Europe pour sa huitième finale en onze ans. La «boule de feu» n'est pas encore éteinte. Les jeunes joueurs du Real, De Felipe en tête, prennent les journalistes espagnols «bille en tete»: «Les Yé-Yé» du Real, c'est fini. Nous avons maintenant le droit d'etre considérés comme des hommes à part entière». C'est promis, muchacha !
Paco Gento, eterna leyenda del madridismo.